Arbre généalogique : Famille Tanos Hanna Asmar de Aintoura

  • L'aïeul : Hanna Mrad ASMAR

    Du liban de la fin du XIX eme siècle, il n'y a que peu d'archives. Avec un peu de temps, nous pourrons trouver quelques photos.

    Ce que l'on sait d'Hanna (Jean) ASMAR, c'est qu'il passa la première partie de sa vie en Amérique. Il en revint avec une grosse fortune. A son arrivée au Liban, il s'installa dans la montagne, à Aintoura dans la haute montagne du Maten. Il y acheta de nombreuses terres autour du village et dans les montagnes avoisinantes. A cette époque, les terrains en montagne étaient beaucoup plus onéreux qu'au bord de la mer : les montagnes ont toujours été plus sécurisantes face aux nombreuses invasions qui, pendant des siècles, ont secouées le littoral.

    village dans la montagne du Liban

    Hanna se fixa dans ce village, puis se maria. Il prit pour épouse Jéhoudith (Judith).

    - De leur union naquit Tanos (Antoine). Malheureusement Jehoudith s'éteint peu après la naissance de son bébé.

    -Hanna se remaria avec la jeune soeur de Jehoudit Astir (Esther) qui s'occupa du bébé. Par la suite le couple eut 3 autres enfants : Joseph, Albert, Edmond . Puis Hanna décéda quelques années plus tard. Tanos n'avait alors que 15 ans, et déjà orphelin de mère et de père.

    -Seule, veuve avec quatre petits enfants, Esther se remaria avec Youssef Darwich Azzar. Avec son nouveau mari, elle donna jour à trois enfants Cecilia, Rachid, Joséphine.



  • Le fils, Tanos ASMAR, à l'origine de la descendance


    Tous ces enfants vivaient ensemble dans la plus grande maison du village.

    Cependant, Tanos l'ainé, était déjà devenu un adulte.

    Lors de ses déplacements, il rencontra une belle jeune fille dans la plaine de la Bekaa, non loin de la ville de Zahlé, dans les vignes du village de Ferzoul. La jeune fille Chafkazzar (prénom pas connu au Liban, sans doute d'origine turque)n'était pas du tout insensible aux charmes du beau cavalier.

    Or, à l'époque c'étaient les familles qui décidaient des mariages. Tanos assez téméraire, n'ayant plus ni père, ni mère, face à une future belle famille peu encline à une union, enleva, en un élan héroique, sa bien-aimée. Il réunit quelques uns de ses amis cavaliers. Tous descendirent de la montagne à cheval vers la plaine, jusqu'au village des parents à Ferzoul. Il enleva celle qui devint sa femme, et toute la bande remonta dans la haute montagne où il était très difficile de les trouver. Les deux amoureux se marièrent devant le curée, mariage valide et opposable à tous.


    Le couple, malgré des difficultés financières importantes, donna naissance à de nombreux enfants :

    -1922 : Jean, l'ainé qui fit de brillantes études chez les frères maronites. Dans les anales, ce fut le seul enfant devenir lauréat du Concours Général de Français. Et la même année, il remporta la première place au Concours Général d'Arabe. Par la suite il fit des études supérieures en France. Il fit carrière comme professeur de français et de philosophie dans le célèbre collège Stanislas, à Paris. Jean se maria en France, avec Mireille et leur enfant s'appelle Fabrice

    -1924 : Emile qui, à l'instar de son ainé, avait un don particulier pour les études. Il fit aussi des études supérieures, à Paris. Il parlait 4 langues vivantes (arabe, français, espagnol, portugais) et enseignait 3 langues mortes (grec, latin, araméen). Puis il alla s'installer au Brésil. Il se maria avec sa cousine... Ils ont eu 6 enfants : Antonio, Roberto, Gilberto, Eduardo, Marcelo et Rosa . Il décéda d'un cancer peu après la naissance de sa fille Rosa.

    -1926 : Mounir, le plus turbulant des enfants. Il fit aussi des études supérieures de littérature et philosophie. Il enseigna dans le grand collège de Saint Jean à Versailles, à proximité de Paris. Il se maria avec une bretonne, Denise. Ils ont eu 3 enfants : Dominique, Nadia et Eric . Son troisième infarctus l'a emporté en 1994.

    -1927 : Emilie, vécut avec ses parents jusqu'à son mariage avec Abdou HAGE. Son mari décéda jeune et elle éleva seule ses 5 enfants : Joseph, Jean, Raymonda, Georges, Elie .

    -1930 : Elie, ses frères ainés ayant quitté le Liban, resta à aider son père dans son travail. D'une nature herculéenne, et d'un esprit plein d'humour, c'était l'homme le plus aimé et respecté de la région d'Aintoura. Il devint "Rais" (chef) des Kataëb (Forces Libanaises) sur le front de Aintoura pendant la terrible guerre du Liban. Excellent chef de chantier, il a construit de nombreuses maisons dont l'immeuble "Centre Hage" à Antélias. Marié à Annissa, ils eurent 3 enfants : Roland, Christiane et Daniel . Il est décédé en 2010, à la suite de complications après une chute grave.

    -1932 : Edouard fit des études de médecine en France. Radiologue, il se maria à Marie-Claude. A la fin de sa carrière, il fut le médecin conseil responsable d'un Centre de Sécurité Sociale en région parisienne. Il ont eu 3 enfants : Lydwine, Denis et Michel . Edouard, jeune, avait la réputation d'être un bon joueur de Houd. Lui et sa femme, tous deux mélomanes jouent avec passion du piano et du violon, entre autre.

    -1932 : Renée, la belle dernière petite. Elle se maria à Michel AZAR. Il vécurent une bonne partie de leur vie en afrique Haute Volta, Mali) où ils étaient importateurs d'agro-alimentaire. Il eurent 4 enfants : Sylvie, Sophie, Jalal et Bassam .


  • Arbre généalogique


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